Le voyage spatial
est considéré comme l’une des dernières avancées que notre technologie humaine
pourrait accomplir, ce thème fascinant, était et sera pour toujours un fantasme
a vu d’œil inatteignable, qui est nourrit par la nature exploratrice humaine,
et par l’imagination sans limite, de monde englouti d’eau, de monde avec des
propriétés physiques hors du commun, des mondes exotiques, qui dépassent les
frontières de notre imagination.
Quand est-ce
que l’idée de voyage spatial est apparue ?
Il faut savoir
que le concept de voyage spatial remonte à l'Antiquité. Des récits
mythologiques et des histoires fantastiques évoquaient déjà des voyages vers
les étoiles et les planètes. Par exemple, dans la mythologie grecque, le dieu
Hélios chevauchait un char solaire à travers le ciel chaque jour.
La première mention littéraire
notable du voyage spatial a été faite par l'écrivain français Cyrano de
Bergerac dans son œuvre "L'Autre Monde : Comédie spatiale". Publié en
1657, ce récit raconte les aventures d'un homme qui, à l'aide d'une machine
propulsée par des feux d'artifice, atteint la Lune et y découvre une société
évoluée.Au fil des siècles, d'autres écrivains de science-fiction, tels que
Jules Verne avec son roman "De la Terre à la Lune" (1865), ont
également contribué à populariser l'idée du voyage spatial. Cependant il a
fallu attendre le 16 mars 1926 pour que la première tentative concrète pour
atteindre les cieux arrive, avec la fusée « Nell » de l’américain Robert
H. Goddard.
Une guerre
avec des bénéfices pour les deux camps et pour l’humanité ?
Bien que la
guerre froide ait eu de nombreux côtés négatifs, il faut souligner que cela
était l’amorce du développement le plus significatif et le plus rapide en
termes de technologie spatial, en effet L’URSS et l’USA, veulent montrer l’un à
l’autre et à l’international ce qu’ils valent.
Les enjeux sont
importants, comparer les technologies, les enjeux militaires ainsi que le
renseignement avec les satellites qui étaient utilisés pour surveiller les
mouvements militaires, recueillir des informations sur les adversaires et
tester des armes antisatellites, montrer sa force, et sans oublier marquer
l’histoire.
L’URSS a lancé la
course de l’air spatiale en 1957 avec le lancement du satellite Spoutnik 1Ce
succès a surpris les États-Unis et a suscité une inquiétude quant à la
supériorité technologique soviétique. Les États-Unis ont rapidement réagi en
créant la NASA et en intensifiant leurs efforts pour développer leur technologie
spatiale. Malgré leurs efforts, En 1961, Youri Gagarine est devenu le premier
homme à voyager dans l'espace à bord de la capsule Vostok 1. Quelques semaines
plus tard, le président américain John F. Kennedy a annoncé le projet Apollo
avec l'objectif ambitieux d'envoyer un homme sur la Lune et de le ramener en
toute sécurité.En 1969, les États-Unis ont réalisé cet exploit avec la mission
Apollo 11, où Neil Armstrong a marché sur la surface lunaire. Cet événement a
été perçu comme une victoire symbolique des États-Unis et une démonstration de
leur supériorité technologique.
Malgré la rivalité, des efforts de coopération
ont émergé à la fin de la Guerre froide. En 1975, les États-Unis et l'Union
soviétique ont réalisé un amarrage historique de leurs vaisseaux spatiaux
Apollo et Soyouz, symbolisant une étape vers la détente. Dans les années 1980,
des discussions sur la coopération spatiale ont eu lieu, ouvrant la voie à des
projets conjoints, tels que la mission Apollo-Soyouz et la construction de la
Station spatiale internationale (ISS) dans les années 1990.
Le budjet
consacré au spatial.
Après la fin de
la guerre froide, le budjet qui été consacré au spatial a considérablement
chuté, effectivement les enjeux du présent sont différents et on est loin de
l’époque démonstrative. Voici un comparatif entre le budjet alloué au
spatial pendant la guerre froide et les 10 dernières années :
Il est
important de noter que les chiffres exacts peuvent varier en fonction des
sources et des ajustements pour l'inflation
Les États-Unis :
Les dépenses de la NASA pour le programme Apollo, qui a abouti à l'alunissage
de la mission Apollo 11, ont culminé à près de 4,5 % du budget fédéral
américain à la fin des années 1960. Cela représente environ 25 milliards de
dollars de l'époque.
L'Union
soviétique : Les dépenses spatiales de l'Union soviétique étaient également
significatives, mais les données précises sur les budgets alloués sont moins
accessibles. Il est estimé que l'Union soviétique a consacré une part
importante de son budget à la conquête spatiale pour rivaliser avec les
États-Unis.
Au cours des 10
dernières années :
Les États-Unis :
Le budget de la NASA a fluctué au cours de la dernière décennie. En 2020, le
budget total de la NASA était d'environ 25,2 milliards de dollars, avec une
part considérable allouée à des missions scientifiques, des programmes
d'exploration planétaire et des initiatives technologiques.
Les autres pays :
En dehors des États-Unis, plusieurs pays ont également augmenté leurs budgets
spatiaux au cours des dernières années. Par exemple, la Chine a
considérablement augmenté ses investissements dans l'exploration spatiale et a
lancé des missions lunaires et martiennes.
Le présent du
spatial
Les principaux
acteurs qui contribuent au développement du spatial sont :
Agences
nationales :
·
National
Aeronautics and Space Administration (NASA) des États-Unis.
·
Roscosmos
de Russie.
·
Agence
spatiale européenne (ESA), qui représente les pays membres de l'Union
européenne.
·
Agence
spatiale chinoise (CNSA).
·
IndianSpaceResearch
Organisation (ISRO) de l'Inde.
·
Japan
Aerospace Exploration Agency (JAXA) du Japon.
·
Agence
spatiale canadienne (CSA)
Entreprises privées les plus importantes :
·
SpaceX,
fondée par Elon Musk
·
Blue
Origin, fondée par Jeff Bez
·
Virgin
Galactic, fondée par Richard Branson
Le présent du spatial est tourné sur 5
axes principaux :
Exploration spatiale : Plusieurs pays et agences spatiales
travaillent sur des missions d'exploration spatiale ambitieuses
Des missions habitées vers Mars sont
également envisagées à moyen terme.
Stations spatiales : La Station spatiale internationale
(ISS) est actuellement en activité et accueille régulièrement des astronautes
de différentes nations pour des séjours de recherche scientifique. Cependant,
d'autres pays et entreprises, comme la Chine avec sa station spatiale Tiangong,
développent également leurs propres stations spatiales.
Satellites : L'utilisation de satellites en orbite terrestre
continue de croître dans divers domaines tels que les télécommunications, l'observation
de la Terre, la navigation par GPS, la météorologie et bien d'autres. De
nombreuses entreprises privées se lancent également dans le déploiement de
constellations de satellites pour fournir une connectivité Internet
mondiale.
Exploration planétaire : Les missions robotiques vers d'autres
planètes et objets célestes se poursuivent. Par exemple, la NASA a récemment
envoyé les rovers Perseverance et Ingenuity sur Mars pour étudier la géologie et
l'habitabilité de la planète rouge. D'autres missions, comme l'exploration de
la lune glacée de Jupiter, Europe, sont également envisagées.
Tourisme spatial : Une nouvelle ère de tourisme spatial s'ouvre
progressivement, avec des entreprises privées telles que SpaceX, Blue Origin et
Virgin Galactic proposant des vols spatiaux commerciaux. Ces initiatives
permettent à des civils fortunés de vivre des expériences en orbite terrestre
ou de s'approcher de l'espace.
Conclusion.
Si on parle de voyage spatial orbitale.
C’est une réalité depuis l’année 1990, où Dennis Tito un millionnaire américain
avait payé 20 millions de dollar pour visiter l’ISS pendant 7 jours, plusieurs personnes
ont pu voyager en orbite depuis.
Pour le voyage spatial planétaire c’est
une autre chose, en effet nous sommes loin avec la technologie actuelle de
pouvoir faire ça à court terme, à titre explicatif actuellement, juste un allé
simple vers Mars prendra 6 mois avec notre technologie, mais ce qui est sûr
c’est que cette planète sera la première planète autre que la terre sur
laquelle un humain va poser ses pieds. D’ici là continuons de rêver, et
espérons que dans notre courte vie nous assisteront à un tel événement.